Au pied des ruines de l’Ancienne abbaye, les visiteurs peuvent découvrir un jardin potager et un jardin médicinal dans lesquels sont rassemblés une centaine de plantes qui étaient utilisées dans les monastères du haut Moyen Age.
Un jardin d’archéologie et d’histoire
La présence d’une nappe d’eau souterraine, sous le site archéologique de l’Ancienne abbaye, a permis de conserver des graines et des fruits datant des 7e au 13e siècles. Les scientifiques ont pu établir la liste d’une centaine de plantes qui se trouvaient dans l’environnement du monastère à cette période. La découverte de traces de Pêcher, de Vigne ou d’Aneth invitent à penser que, très tôt, les moines de Landévennec possédaient un jardin et un verger. L’étude des textes sur les plantes écrits au Moyen Age a permis de vérifier l’utilisation des plantes identifiées par les scientifiques et de la compléter par d’autres plantes utilisées à cette période.
Une centaine de plantes et leurs usages
C’est au total environ 110 plantes que les visiteurs peuvent découvrir dans le jardin potager et le jardin médicinal. Créé en 2008 comme un jardin des « environs de l’an mil », il se concentre depuis 2014 sur le 9e siècle. A cette époque, la science médicale vit un petit âge d’or dans les monastères.
La signalétique vous invite à découvrir l’utilisation de ces plantes à l’époque de Charlemagne.
Tristesse des enfants, vers d’oreille, morsures de chiens enragés : pour les hommes du Moyen Age, rien ne résiste à la puissance des plantes. A travers elle, c’est un monde étonnant fait de savoirs pratiques, de respect pour les auteurs anciens et de croyances magiques qui se dévoile pour notre plus grand émerveillement.